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Un petit tour en Australie...
5 décembre 2011

Arrivée à Margaret River, visites de la région tous les WE, immobilisation du van

Notre arrivée à Margaret River prévue pour 16H00 au maximum, nous n'avons pas fait les touristes de base : sur une base de 90 km/h (voire 100km/h sur la fin du parcours), nous arrivons à 15h50 au bureau pour signer les papiers et commencer le job le lendemain, il était moins une ! A cet instant, nous ne savons pas que nous passerons 2 mois et demi dans une des plus belles région d'Australie, dit-on !

Cette escale de presque 11 semaines dans le sud ouest est une aubaine pour nous, en tout point. Seulement, dès la fin du premier jour de travail (vendredi 14 octobre), qui se déroule le mieux du monde (ébourgeonnage, pour les connaisseurs...), nous apprenons que le lundi suivant sera une journée payée au contrat (c'est-à-dire au rendement, au nombre de rangs effectués). Nous ne savons pas encore que nous passerons 2 mois et demi à être rémunéré à l'heure à un taux horaire plus qu'acceptable. Les réactions sont diverses ; quant à nous, nous nous méfions et même anticipons un éventuel départ... Et pour cause, le lundi sera une journée catastrophique en tout point de vue : il s'agit d'ébourgeonner mais bien sûr de manière très rapide, presque bâclée ! Certains impose un rythme très soutenu, bien que la plupart n'ait jamais vu de ceps d'aussi près ! L'appât du salaire au rendement semble en faire saliver plus d'un. Ils descendent de leur nuage dès la journée terminée : ne prenant que quelques très maigres minutes de pause en 8H de travail, ils ne percevront pas plus de 110 dollars brut (d'après nos souvenirs) alors que, compte tenu de leur allure, ils n'en espéraient pas moins de 180 voire 200 ! Le rendement, paraît-il, il faut s'y habituer ! Et bien non : le lendemain, nous perdrons 3 membres de l'équipe (qui d'ailleurs n'est composée que de Français !), 2 ayant trouvé une offre de WOOFING intéressante vers Perth et l'autre abandonnant pour cause de « non-nécessité d'un emploi » (c'est possible ça ?) ! Quant à nous, après avoir pris connaissance du fruit de notre labeur, (peut être 60 dollars brut) nous faisons comme tous le monde et nous nous décourageons... Nous venons tout de même le lendemain, « on verra bien ». Et le lendemain, rebelote. Nous commençons malgré tout à prendre un rythme mais ce n'est pas sans que la qualité du travail fournie devienne de plus en plus médiocre. Bon autant dire qu'après ces deux jours au rendement, les courbatures qui se font ressentir et le compte en banque qui ne se remplit toujours pas, le moral est plus (ou moins?!) qu'au ras des pâquerettes. Et là, vers 15h00 synonyme de la fin de la journée, notre superviseur Valery nous annonce le nom de notre prochain vignoble : Laurance. Bon, à première vue, ça ne doit pas sonner dans votre oreille, dans la nôtre non plus d'ailleurs et d'après les informations locales on en parle plus pour son immense statue à l'entrée (censée représenter la liberté au travers de la plastique de la propriétaire, s'il vous plaît !) que pour son vin. Bref, on rencontre là-bas Bo, le chef de culture du vignoble ou manager qui nous donne les premières consignes : euh en résumé … ébourgeonnage parfait exigé. Comme Valery ne nous avait pas donné de contre-ordre, on pensait être encore au rendement. Il fallait donc être précis mais hyper-rapide. Et là arrive la demande de Bo de couper les branches qui poussent le long des pieds … avec le sécateur. Or le temps étant de l'argent et comme on est français quand même (il ne faut pas oublier !!!) les plus rapides vont s'en plaindre auprès du superviseur. Et là surprise : on travaille à l'heure. On ne pourra le dire qu'à la fin, mais on a eu la chance d'être de toutes les étapes de pré-vendanges (ou presque) chez Laurance, ce qui nous assure un travail de qualité avec un salaire intéressant. Pendant tout ce temps, nous avons pu découvrir pour Léa ou re-découvrir pour Pierre l'ébourgeonnage (shooting), le relevage (lifting), le plantage de crochets (servant au relevage) sur les poteaux, le training (c'est le fait de positionner les futurs branches principales ou baguettes sur la jeune vigne, l'effeuillage (leaves cuting [cuting ?]) et un unique jour de vendange en vert. On n'a pas toujours bossé dans le même vignoble. Certains sont mieux entretenus que d'autres (certains sont le paradis des araignées => imaginez 3 arachnides au m² : un calvaire, même pour les plus courageux!!!). Que dire d'autres à propos des vignes : les rangs sont longs, parfois – littéralement! - interminables, la chaleur éreintante, les jours de pluie très TRES humides, (comme dans toute vigne, finalement...), le réveil réglé régulièrement à 04H30 du matin, les pauses rarissimes. Bref, les week-end tellement loin ! Mais on peut dire qu'on en profite des week-end. En effet, il serait bête de notre part de ne pas jouer les touristes dans cette région d'Australie du sud ouest ! Nous apprécions donc le fait de posséder un véhicule pour nous en mettre plein la vue (et plein l'estomac l'espace d'un déjeuner dans un restaurant, en plein cœur... des vignes, pour changer ! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un plateau de fromage...).

Transpirer dans les vignes et déguster les petit plats locaux n'ont pas toujours rythmé les journées passées ici. Le faible prix d'achat de notre MAÏTE n'augurait rien de bon, et pour cause : il a bien sûr fallu changer quelques pièces en plus de l'entretien commun à tout véhicule (huile, liquide de refroidissement, ...). Ces pièces à changer nous vaudront d'ailleurs plusieurs jours d'immobilisation, nous rendant de fait au chômage temporaire (et, par dessus le marché, suivi une période de chômage technique, temporaire également, qui a bien a failli nous faire quitter la région prématurément !).Du plus, l'automobile rimant avec travail, le réservoir d'essence ne sera pas vraiment notre allier si l'on considère la soixantaine de kilomètres (aller-retour) à effectuer quotidiennement pour piétiner dans les rangs. Bref, des hauts et des bas, qu'ils disaient...

La reprise de l'activité viticole coïncide quasiment avec l'arrivée d'Aurélie, bien qu'il lui fallu attendre plusieurs jours et Jeff, notre sauveur en quelque sorte, pour commencer le travail...

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Big Valley, notre premier camping, au milieu de... rien ! Également arrivée : Micheline, la future tente d'Aurélie.

 

 

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Premiers kangourous, au bord de la route pour nous rendre aux vignes : on s'arrete, logique !!

 

 

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Première photo des vignes...

 

 

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Pause de midi, 30 minutes : mais ca ne sera pas tous les jours comme ca !

 

 

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Un petit groupe de Francais avec, au milieu en orange, notre superviseur australienne Valery.

 

Visites du week-end :

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Hamelin Bay (au-dessus)

 

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Augusta, camping de Flinders Bay

 

 

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Cap Leewin, extrême sud-ouest de l'Australie

 

 

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Conto's beach

 

 

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Nos premières baleines à Moses Rock, au loin sur les 2ème et 3ème photos... de loin, bien sûr, mais impressionnant tout de même !

 

 

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Vue la taille des fourmis des environs, nous ferons notre campement plus loin...

 

 

 

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No comment !

 

 

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Magnifiques vues de Canal rock, et de Léa (les cheveux détachés, hein Seb ! A quand la macarena en jupe sur la table du Ru ?!!)

 

 

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Premier resto... Le manque de fromage : pas évident de vaincre une addiction !

 

 

 

 

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